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Co-directeur de la MJC de Rodez depuis le 7 juin avec David Marois, Marc Dollat se nourrit des rencontres et espère travailler en partenariat avec l’Agglo.

Présentez-vous ?

Je suis né à Clermont-Ferrand en 1973 où j’ai suivi une formation d’histoire jusqu’en licence. J’ai bifurqué pour suivre un Master de directeur de projet en développement culturel à Lyon. J’ai exercé pour une compagnie de théâtre puis une communauté de communes, et c’est en provenance de « L’Arc », la scène nationale du Creusot que j’ai été recruté.

Pourquoi avez-vous postulé à Rodez ?

Je suis un grand amoureux du massif Central où sont mes racines. La maison familiale est dans le Puy-de-Dôme. Je cherchais un projet intéressant et un lieu qui me parle. La vitalité de la MJC de Rodez m’a aussi intéressé. C’est nouveau pour moi de travailler pour une MJC, la culture a beaucoup à gagner à se rapprocher de la culture populaire.

Qu’est-ce qui vous a mené sur le chemin de la culture ?

J’ai toujours été sensible à la littérature et à 20 ans j’ai eu le coup de foudre au théâtre. Ce fut une révélation. N’étant pas doué pour jouer, j’ai trouvé ma place dans l’accompagnement. C’est avoir la capacité de convaincre les artistes comme le public, c’est passionnant de mettre en partage. 

Quelles sont vos réalisations marquantes ?

Un travail mené avec « L’Arc » pendant six mois sur la musique de rue avec une compagnie de Tours et des groupes adultes, une résidence itinérante menée sur des écoles avec un grand jeu de piste sensibilisant à la philosophie avec un plasticien, ou encore pour les 50 ans de « L’Arc » où on a éclaté les codes. C’est notre cœur de métier : tisser du lien, choisir des artistes et les proposer en partage, c’est un défi. 

Que comptez-vous apporter à la MJC ?

Bruno Houlès (ancien directeur nommé à Albi, NDLR) a fait un sacré travail. Je souhaite amener ma pierre en accentuant le travail sur la petite enfance, en parallèle du festival Novado pour les ados. La saison prochaine sera de transition pour mettre en place et proposer les programmations reportées car ce sont les artistes qui ont subi le plus lourd de la crise sanitaire. Avec « L’Arc », nous avions travaillé lors de la saison 2018-2019 sur Pierre Soulages. Nous essayerons d’organiser des rencontres, sur toutes les disciplines, c’est ce qui me plaît. Je souhaite également travailler en partenariat avec l’agglomération de Rodez.

Pouvez-vous citer des spectacles à partager ?

J’aime toutes les disciplines même si je suis plus théâtre, alors je vais dire « Les naufragés » d’Emmanuel Meirieu, une chorégraphie théâtralisée avec « La chambre d’Isabella » qui m’a beaucoup ému, et je vais m’avancer car ce n’est pas encore fait, « Le noyé le plus beau du monde » de Gabriel Garcia Marquez qui a été joué au Creusot par la compagnie Le Bloc et qui pourrait être proposé à Rodez. C’est un voyage en famille, à voir dès 8 ans.

Est-ce que la culture est essentielle ?

Evidemment. Elle permet de se sentir moins seul, montrer que d’autres choses sont possibles, que d’autres l’ont vécu. Cela permet de s’armer pour la vie, c’est se nourrir pour se sentir plus fort, s’enrichir aussi, montrer par le spectacle vivant, un autre registre que la télé !

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QUELQUES CHIFFRES :

Près d’un million d’euros de budget,

Plus de 3330 adhérents,

230 bénévoles,

77 clubs et activités.

Plus d’infos : www.mjcrodez.fr

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