agriculture

Sommaire

◼︎ Quelques brèves et actualités du Ruthénois

◼︎ RENCONTRE :

Jacques MOLIÈRES

Président de la Chambre d’agriculture de l’Aveyron

◼︎ PORTRAIT :

SAYPE
Une oeuvre Land art à la découverte

◼︎ LE DOSSIER :

AGRICULTURE RAISONNÉE ET RAISONNABLE

▸ APABA & Paysans Bio d’Aveyron
▸ Pascal RECOULES – Terre des cochons
▸ Laurent REMES – Biotenga
▸ La famille MASSOL – Alrance
▸ Décryptage des labels alimentaires

◼︎ LA RECETTE DU MOIS

SOUPE D’AUTOMNE

◼︎ UN NOM… UN LIEU, UN MONUMENT…

AMANS ALEXIS MONTEIL

◼︎ Nos coups de coeurs & bonnes adresses

Détox…

Voici un an apparaissait le mouvement des Gilets jaunes. S’il y a matière à discuter sur la forme, bien que compréhensive pour un mouvement protéiforme ; sur le fond, le malaise n’est pas sans fondement à la vue de l’écart croissant entre les classes sociales. Les mois, semaines, jours s’enchaînent, minutes et secondes même sans que l’on soit abreuver d’informations en continu. Les fake news appelées désormais infox dans la langue de Molière n’arrangent rien à la situation. D’ailleurs, ce terme est-il encore bien choisi ? Entre l’info et l’intox, il a de quoi dérouter… Choisir le bon vocabulaire, vérifier pour savoir le vrai du faux, cultiver l’esprit critique, telles sont les missions essentielles des journalistes. Or, ce flux d’informations – désinformations – mêlé à la vague voire tsunami de communications, ajoutent du flou à l’info. Dans l’ère et l’arène de la communication, le journaliste a plus que jamais sa place pour éviter que ce flux se transforme en flot d’indignations. Une place qu’il doit retrouver. De trublion, de poil à gratter. En toute transparence et indépendance. Et arrêtons de prendre le Français moyen ou de la campagne vu de Paris pour ce qu’il n’est pas. Par intérêt avec les élections municipales en ligne de mire, le président de la République, de passage sur le piton Ruthénois le mois dernier, en est comme par hasard désormais convaincu. Il n’est pas bon pour la démocratie que le politique se fasse récupération. Car il est bon de se souvenir que la politisation s’est faite sur le dos du mouvement des Gilets jaunes. Passons donc le politique et l’opportunisme, le journalisme doit éclairer les consciences au risque d’aboutir définitivement à la perte de confiance. Il n’y aura alors plus seulement des Gilets jaunes mais des êtres amers. Submergés. Et plus aucun gilet – comme c’est hélas le cas en Méditerranée – ne pourra sauver l’humanité.

La rédaction


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