Daté du XIIe siècle, le château Valon, édifice situé au cœur du village Lacroix Barrez qui lui est antérieur de plusieurs siècles, a connu plusieurs propriétaires au fil du temps. Il continue aujourd’hui de dévoiler ses charmes, aux touristes et à tous les curieux, dans le cadre de visites ou encore d’animations médiévales et en costumes d’époque !

chateau vallon1
Le château de Valon continue aujourd’hui de dévoiler ses charmes, aux touristes et à tous les curieux ! (@Patrice-Thébault)

Dominant un site verdoyant, le château de Valon érige fièrement son donjon carré, à 300 mètres au-dessus de la Truyère. C’est aussi pour cette vue imprenable que les touristes n’hésitent pas à s’arrêter, le temps d’une parenthèse enchantée. Côté Histoire, aucun document n’existe sur la date de création de l’édifice. On sait cependant aujourd’hui que de nombreuses familles s’y sont succédé : les de Valon, de Peyre-Rolland, de Chaumeil, de Fontanges, de Mandilhac puis de Bancarel d’Hyars. Plusieurs de ces occupants ont marqué l’histoire des lieux, par leur action ou leur prestige. C’est le cas notamment de Guillaume Rolland, qui occupait la fonction de Sénéchal du Rouergue, en d’autres termes le représentant du roi dans cette région. Lors des visites, les spécialistes du château, ou les membres de l’association de sauvegarde du patrimoine du site de Valon et ses dizaines de membres qui veillent sur l’édifice partagent les nombreuses anecdotes entourant l’histoire du lieu. Au détour des pièces, on apprend avec délectation la prise du château par Marques. Un routier que l’on a dû payer pour quitter les lieux !

Marques s’empara du site vers 1380. Routier de son état, l’homme et sa troupe louaient leurs services au roi pour intégrer, en cas de conflits, les armées féodales. Mais une fois les batailles terminées, il arrivait aux routiers de prendre un lieu par la force, comme cela s’est produit à Valon. On relate que Marques, délogera les occupants du château pour y mettre à sa troupe. L’occupation dura bien une dizaine d’années. On a dû payer le routier et sa trentaine d’hommes qui pillaient la région pour les forcer à partir.


Retour dossier
Pour retourner au dossier >>>

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici