causses aveyronnais

Sommaire

◼︎ Quelques brèves et actualités du Ruthénois

◼︎ RENCONTRE :

Jean-Luc CALMELLY

Monsieur tourisme en Aveyron

◼︎ PORTRAIT :

Julien BARTHELEMY
Président de l’association Grands Causses Cinéma

◼︎ LE DOSSIER :

À LA DÉCOUVERTE DES CAUSSES

▸ Sa géologie…
▸ Sa faune…
▸ Sa biodiversité…

◼︎ LA RECETTE DU MOIS

POULET CREMEUX À L’AIL ET AU CITRON

◼︎ UN NOM… UN LIEU, UN MONUMENT…

LA JOCONDE EN AVEYRON

◼︎ Nos coups de coeurs & bonnes adresses

Avec l’arrivée du printemps et la libération sans le pass sanitaire ni le masque, nous pensions doucement piétiner l’herbe. Découvrir le causse Comtal et le Larzac autrement. En écoutant à l’oreille des touroulis. Histoire de remettre l’homme à sa place, dans la nature, au milieu des autres espèces. Mais après le pass sanitaire et maintenant la guerre, les êtres en quête de pouvoir vont-ils mettre en place un pass humanitaire ? Choisir nos migrants pour faire du cash. Toujours plus. Toujours plus bas comme un puits sans fond. Nous tombons de Charybde en Scylla. 
Le chemin de la vérité est pourtant dans l’altérité. Dans la richesse de l’autre. Depuis la nuit des temps. Quand certains, nombreux, trop nombreux, préconisent le repli sur soi, la réalité est tout autre. Dans l’autre. De l’autre dont on a tant besoin. A-t-on choisi sa terre de naissance ? Nous sommes terriens dans une planète bleue. C’est cette ambivalence, cette dualité pourtant complémentaire qui guide le chemin. Bien au-delà des soucis matériels comme de s’accaparer la terre de l’autre.
Il n’y a ni monde d’avant ni celui d’après, tout est toujours en mouvement. Cela s’appelle la vie. Avec la ma mort dedans. Elle fait partie de nous, il ne faut pas s’en offusquer, la craindre, mais l’apprivoiser. Comme le renard du Petit Prince de St-Exupéryu, cela signifie « créer des liens ». Tissons ce lien. Ne craignons pas l’autre. Faisons un pas de côté. A rebrousse-poil comme les plumes et le chant du touroulis. Une invitation au voyage à poursuivre sur les écrans, de cinéma, pour voir la vie en grand. Cette nature dont nous sommes un habitant. L’Oedicnème criard, tel est l’autre nom du touroulis, est bruyant. Contrairement à l’homme, il ne fait pas beaucoup de bruit pour rien. Soyons-le comme lui en écoutant l’autre. En l’accueillant. Comme il faudrait accueillir les migrants. Réfugiés ou migrants, qu’importe. Puisque tout se répète. Il y a un magnifique film, en noir et blanc, « Belfast » de Kenneth Branagh qui traite de la guerre en Irlande, ceux qui sont restés, ceux qui sont partis et ceux qui ont disparu. Comme en Ukraine aujourd’hui, en Syrie hier, partout dans le monde, tous les jours le chaos. Il faut s’armer d’une fleur au lieu d’un fusil pour accueillir l’autre. La guerre en Ukraine n’est-elle pas climatique ? Ne nous trompons pas de combat. 
En attendant, partons à la rencontre de ces nourritures terrestres (et célestes) qui nous enrichissent où je est multiple. Consentir à être ce que nous sommes. Tomber s’il le faut, mais se relever, lever la tête où vole le touroulis, pour s’élever. Comme Jonathan Livingston. Les pieds bien sur terre avec nos racines dans le ciel. L’étymologie de l’enthousiasme c’est Dieu est en nous.
Soyons curieux et enthousiastes et nous redécouvrirons l’univers et les dieux. 

La rédaction


Icon

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici