Cultiver ensemble ou individuellement dans un espace commun, est inévitablement source de grandes richesses.
Entre plaisir de manger sain et frais, et celui de se reconnecter à la Nature, ces moments de partage et de collaboration avec son voisin ou sa voisine de jardin sont toujours une occasion joyeuse de créer ou fortifier un lien social qu’Internet et les réseaux sociaux virtuels malmènent depuis 20 ans, sans oublier la crise du Covid.
Même une horloge arrêtée, donne l’heure exacte deux par jours…
La crise du Covid, en nous enfermant chez nous, a révélé, à celles et ceux qui les avait oubliés, tous les bienfaits du jardin.
D’où que nous venons, quelles que soient nos habitudes de vie, notre corps biologique aspire à vivre au rythme de la Nature. La simple vue d’un jardin génère des ondes cérébrales favorisant un début de relaxation avec apaisement de notre mental. Quant à la pratique du jardinage, pour qui s’y adonne et persévère, elle devient vite plus qu’une passion : un art de vivre !
Et en Aveyron ?
Rodez, Espalion, Luc-la Primaube, Olemps, Salles Curan, Millau, Saint-Affrique…, les communes proposant des Jardins partagés sont trop nombreuses pour être toutes citées. Et que les oubliées nous pardonnent.
Aussi, dans notre magnifique département où les jardins fleurissent en abondance, accéder à une parcelle de jardin, ou participer à un jardin collectif est aisé. (La liste non exhaustive des jardins recensés en Aveyron est disponible sur notre site.)
Au-delà d’un accès à la terre, vous pourrez ainsi profiter de l’expérience de vos voisins, et de leurs connaissances. Vous pourrez profiter des outils mis à votre disposition, avant peut-être de vous offrir les vôtres.
Vous pourrez goûter à la production des autres, et en échange leur faire déguster la vôtre. Et tout ceci dans une ambiance amicale, joyeuse et souvent festive.
Car la vie au jardin est une fête de la Nature de chaque instant.
Dans un contexte socioéconomique délicat, où le coût des denrées alimentaires ne cesse d’augmenter, tandis que la qualité des produits proposés par l’industrie diminue, retrouver les réflexes des paysans que nous avons été autrefois, via nos parents, grands-parents ou aïeux, devient de plus en plus nécessaire.
Le désir de retour à la terre n’est plus une utopie de baba-cools, mais une réalité grandissante pour une catégorie de population qui aspire au calme que seule la Nature propose, et peut-être bientôt une nécessité vitale ?
En marge d’une agro-chimie toute puissante, car insidieusement subventionnée, se sont développées des pratiques alternatives (Agriculture Biologique, Raisonnée, Biodynamique, Permaculture, …) qui impulsent des rêves d’avenir meilleur.
En attendant ce jardin pour demain qui pourrait être la Terre, commençons au plus près de nos maisons par cultiver le notre.
Les jardins partagés en sont peut-être une clé.
Alors cultivez votre jardin. Cultivez votre sol.
Car sans sol, pas de musique pour égayer nos vies.
Et pas de Clé pour leur donner du sens…
