Sur le piton, le nom de Amans Joseph Fabre résonne dans tous les têtes. Cet écrivain, historien et homme politique, né le 9 décembre 1841 à Rodez va laisser son empreinte sur le ruthénois.

Homme de lettres, il réussit avec brio l’agrégation de philosophie en 1867. Il l’enseigna notamment à l’université de Bordeaux et au lycée Louis le Grand de Paris. Il publia « Son cours de philosophie » dans un ouvrage qui fit polémique. Il s’était spécialisé dans l’histoire de Jeanne d’Arc.

Portrait fabre

Il s’est fait remarquer par son adaptation et sa traduction en français de son procès de réhabilitation. 

Homme politique passionné et progressiste, il fut tour à tour député de 1881 à 1885 et sénateur de 1894 à 1903. Il s’est illustré par sa ferveur pour affirmer le rôle de la femme et l’importance de l’enseignement secondaire public pour jeunes filles. Il a fait voter au Sénat, un projet d’institution d’une fête annuelle en l’honneur de Jeanne d’Arc.
En 1916, à sa mort, il lègue à la ville de Rodez sa bibliothèque. Sa volonté était d’aider les jeunes gens modestes et particulièrement les femmes à réaliser des projets professionnels.

C’est sur le boulevard Belle Isle que le collège Amans Joseph Fabre va élire domicile à l’emplacement de l’ancien grand séminaire. En 1907, suite à la loi sur les congrégations, les séminaristes y sont chassés. Les bâtiments servirent au logement des troupes lors de la guerre 14-18. Le conseil municipal de Rodez va donner ce nom au collège public pour fille qui a ouvert ses portes en 1930. En 1968, il devient mixte assurant un cycle d’étude de la sixième à la troisième.

Aujourd’hui, dans ce cadre patrimonial, c’est près de 700 élèves qui foulent cette institution ruthénoise. Ils sont les nouveaux Joseph Fabre afin de préparer l’Aveyron de demain !

Statue fabre

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