Le 6 juin 1769 naquit à Rodez, au 21 de la rue neuve appelée rue marchande à l’époque, Amans Alexis Monteil. Ce patronyme connu des ruthénois va laisser son empreinte sur les jeunes aveyronnais.

Portrait Monteil

Il publia en 1802, une description du département de l’Aveyron qui est restée un modèle de statistique.
Véritable érudit, il fut enseignant d’histoire à l’école centrale de Rodez et à l’école militaire de Fontainebleau en 1804.
De 1827 à 1844, il publia histoire des Français des divers états. C’est une mine féconde d’informations pour la recherche et la littérature.
En tant que paléographe, il avait réuni une collection de manuscrits médiévaux et de documents d’archives. Il en fera l’inventaire dans un traité de matériaux manuscrits en 1835.  
Il a été un des précurseurs de l’histoire sociale.

Le 4 août 1901, Louis Lacombe, maire de Rodez et Jean Fabre, sénateur de l’Aveyron, ont inauguré l’école supérieure de Monteil rue Carnus dans le quartier Camonil à Rodez.
Elle était appelée communément la Sup’. Elle était composée de trois établissements : l’école primaire supérieure, l’école pratique d’industrie et l’école d’artisanat rural.
En 1941, une loi du régime de Vichy transforme ces sections en collège. Il deviendra au début des années 50 le lycée Monteil. Basé sur l’enseignement professionnel et technologique, il se dote vers la fin des années 80 de séries générales.

Statue Monteil
Statue au square homonyme à Rodez.

Le nom d’Alexis Monteil a été aussi rattaché à un square et une rue à Rodez ainsi qu’à Decazeville et Montpellier. A Cély en Bère, en Seine et Marne, où il avait fait le choix de terminer sa vie, une école primaire porte son nom.


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