Cet aveyronnais né à Gavernac en 1854 dans une famille d’agriculteurs de quatre garçons va connaître un destin hors norme. Le berger du causse de Bozouls va devenir un sculpteur courtisé par les grands de son temps. Armé d’une abnégation et d’une force de travail sans faille, Denys Puech va tracer son chemin.


Son père le confia à l’artisan marbrier ruthénois François Mahoux en 1870 comme apprenti. En 1872, il prit la direction de Paris et de l’école des beaux-arts dans les ateliers de François Jouffroy, Alexandre Falguière et d’Henri Chapu. Il fit ses premiers pas avec la fine fleur des sculpteurs de l’époque.

En 1884, c’est le début de la consécration pour lui. Il fut lauréat du grand prix de Rome avec « Mézence blessé ». Tout va s’enchaîner, il va crouler sous les commandes durant la Troisième République. Il sera l’auteur des bustes de Jules Ferry, Sainte-Beuve et Émile Loubet. Il entra à la Villa Médicis à Rome pendant cinq ans pour s’inspirer de la culture italienne. Il en devint le directeur de 1921 à 1933. Il fit le buste de Bénito Mussolini en 1925.

Denys Puech
Denys Puech en 1921

En 1908, l’avenue Sainte-Catherine à Rodez est rebaptisée boulevard Denys Puech. En 1910, son projet de musée des beaux-arts sur le piton regroupant une partie de ses œuvres et celles des artistes aveyronnais voit le jour. Il souhaita créer « un sanctuaire de l’art aveyronnais ». Il est inauguré devant des milliers de personnes. Son ouverture au public ne pourra-t-être effective seulement qu’en 1914.

En 1980, la création contemporaine fit son entrée dans le musée. Il s’affirme aujourd’hui comme le fief de l’art contemporain et des beaux-arts en Aveyron. Un savant dialogue entre le passé et le présent donne toute sa volupté à ce lieu.

Musee horizontal

Plus d’infos : https://musee-denys-puech.rodezagglo.fr

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