Sommaire
◼︎ Quelques brèves et actualités du Ruthénois
◼︎ RENCONTRE :
Céline CAMMARATA
Présidente du club de la presse en Occitanie
◼︎ PORTRAIT :
Cyril HATT
Photosculpteur par agrafes
◼︎ LE DOSSIER :
COMMENT LES AVEYRONNAIS S’INFORMENT ?
▸ La télévision
▸ La presse écrite
▸ La radio
▸ Le podcast
◼︎ LA RECETTE DU MOIS
GIGOT DE 7 HEURES
◼︎ UN NOM… UN LIEU, UN MONUMENT…
◼︎ Nos coups de coeurs & bonnes adresses
Nuancier printanier
Où est la vérité ? A l’heure des infox, le chemin semble encore plus obscur. Or ce n’est pas le but mais bien le chemin qui compte. La Semaine de la presse vient de passer comme une ombre. Elle était là pour éclairer. Comme tout le reste. Pris de vitesse. Le flux et le reflux d’infos. Il faut lever la tête et figer le temps pour capter la pensée. Prendre le temps de vérifier. Prendre le temps tout court pour développer l’esprit critique. Multiplier les canaux d’informations. Séance de rattrapage dans ce numéro avec la présidente du club de la presse d’Occitanie. Nos lointains ancêtres passaient deux heures par jour au travail, le reste du temps, ils dansaient, chantaient, méditaient…A méditer, donc.
Où en est la laïcité ? On vote des lois mais ce qui nous lie entre frère se perd. Et la crise sanitaire ajoute des barrières. Alors que les dix petits nègres deviennent blacks, politiquement correctement aberrant, et des noirs refusent que des blancs traduisent leurs écrits, idéologiquement radicalement absurde. Les races n’existent pourtant pas, ni le communautarisme. Nous ne sommes qu’une espèce de primates originaire d’Afrique, genre Homo. Alors monsieur Patate perd son titre aussi et l’homme perd la tête. On refait l’histoire et l’on oublie d’où l’on vient pour construire demain. A méditer, encore.
Est-ce que le discernement nous ment ? Il est juste là, en équilibre, entre théorie du complot et lanceur d’alerte, caché derrière l’éducation et la raison, elles-mêmes oubliées pour des tas déraisons. A qui profite le crime alors ? A méditer, toujours.
De la méditation à la rêverie, il n’y a qu’un voile léger. Comme les voiles de fumée pour réchauffer les vignes du gel avant les saints de glace. Comme il y faut distinguer les écrans de fumée au milieu des vaccins, fakes news, (dé)raisons d’Etat et gels hydroalcooliques. Tout est dans la nuance. L’univers, la nature, donc nos vies, rien n’est binaire. A quelques jours de la profusion colorée du printemps, sachons profiter de ce que Gaston Bachelard parle dans sa poétique de l’espace, « la joie d’habiter ». Qui plus est confiné !
La rédaction